Une jeune fille de 21 ans nous raconte son histoire. Elle est une survivante de violence basée sur le genre. Elle est divorcée, sa priorité actuelle est ses études. Le fait qu’elle soit une survivante est racontée par elle-même à travers cet article rédigé par la bloggeuse Oumou Amadou goundam Koi.
« Je m’appelle F, j’ai 21 ans, je fais le BT1 en secrétariat. Je me suis mariée il y a une année avec un homme que ma mère m’a présenté, c’était le fils à une de ses amies d’enfance. Avant le mariage nous avions parlé de beaucoup de choses et cela pendant même une grande réunion familiale concernant mes études qui étaient une priorité pour moi et ma mère. Je n’ai pas connu mon père. 4mois après les présentations mon mariage a eu lieu, c’était pendant les vacances tout allait bien.
Tout a commencé à la reprise des Cours .Quand j’ai commencé à aller à l’école, je préparais très tôt le matin pour pouvoir aller à l’heure mais on dirait que ma belle-mère n’aimait pas trop cette idée. Elle exigeait que tout soit prêt vers midi car selon elle, un repas préparé le matin n’était pas aussi bon que celui de l’après-midi !
Comme si cette pression ne suffisait pas, j’ai connue pire. Quelque mois après notre mariage j’ai su que mon mari était alcoolique. La tension était de plus en plus considérable entre moi et ma belle-mère, mon mari changeait de visage,il suffisait que sa maman se mette à pleurer pour qu’il vienne se défouler sur moi. Au début ce n’’était que des gifles mais de jour en jour il buvait les soirs et venait me battre quand tout le monde était couché. Je ne sais pas si je peux parler de viol entre mari et femme mais il m’obligeait à avoir des rapports avec lui quand il buvait.
Cette situation était notre quotidien, plus sa mère pleurait, plus il me battait et venait me demander pardon après. Il m’a blessé plusieurs fois et pour ensuite me soignée à l’hôpital. Je n’ai pas eu le courage d’en parler à ma mère et je supportais jusqu’à ce jour où il m’a sérieusement blessé à la tête. J’ai quitté chez lui. Je n’ai pas voulu inclure les autorités ou encore les organisations féministes malgré ce que je vivais. Je dirais que j’avais peur de ce que la société penserai de moi mais une personne m’a bien fait comprendre que mon bien être était le plus important. J’ai préféré demander juste le divorce et me libérer de tout cela surtout pour continuer mes études car ma priorité est désormais mes études ».
une vie meilleur pour chaque femme.
